Le photovoltaïque produit de l'électricité grâce à la lumière du soleil. En effet, celle-ci est chargée en particule énergétique appelée photon. Lorsque les photons heurtent les panneaux, ils excitent les cellules de silicium qui le composent.
Pour amortir ce choc énergétique, les cellules libèrent des électrons qui voyagent jusqu'à l'autre côté du panneau. Un courant est donc créé. Le courant produit par les panneaux est dit continu. Pour pouvoir l'utiliser dans la maison, l'onduleur se charge de transformer le courant continu en courant alternatif
Une fois l'installation réalisée, l'électricité produite par le panneau est totalement verte ! De fait, puisant l'énergie du soleil uniquement, qui est une source inépuisable (là où les énergies fossiles telles que le pétrole sont limitées), le panneau produit de l'électricité sans polluer. Cependant, nous savons qu'il faut prendre en considération l'énergie utilisée pour créer le panneau et le recycler.
Est-ce que l'énergie utilisée au début et à la fin de vie du panneau est compensée par l'énergie produite par celui-ci ? Un rapport du PVPS de 2006 indique qu'une installation belge atteint un équilibre énergétique après 3 ans, après l'énergie produite n'est que du bonus écologique !
Un Prosumer (producteur-consommateur) est le statut attribué au propriétaire de panneaux photovoltaïques. Ils sont producteurs d'électricité grâce à leurs panneaux, mais aussi consommateurs lorsque leur besoin dépasse leur production. Idéalement, le propriétaire des panneaux consomme directement l'électricité de ses panneaux. Donc il ne dépend plus des producteurs d'énergie. Cependant, il existe un décalage entre les pics de production et de consommation pour les résidences.
En effet, le panneau produit la journée, et souvent la maison est vide. Le soir, lorsque les besoins en électricités sont hauts, les panneaux ne produisent plus! Pour assurer que nous ne payons pas l'électricité que nous produisons, lorsque les panneaux produisent plus que nécessaire à l'habitation, le surplus est envoyé sur le réseau et le compteur tourne à l'envers. Dès lors, lorsque nous consommons l'énergie en soirée, le compteur s'équilibre. En suivant cette logique, il est possible que votre compteur à la fin de la journée soit revenu au point de départ ou encore que vous ayez plus produit que consommé. Par conséquent, votre facture d'énergie serait de zéro.
Cependant, vous utilisez tout autant le réseau que votre voisin qui n'a pas de panneaux photovoltaïques. Afin d'éviter que la charge d'entretien du réseau et pour une question d'équité, un tarif Prosumer est rentré en vigueur en janvier 2020. Deux façons de calculer ce tarif. Premièrement, si vous avez un compteur classique, votre tarif sera calculé sur base de la capacité de votre installation. Vous recevrez un composant de 54,27% jusqu'en 2023. À partir de 2024, ça sera 0%. Deuxièmement, si vous avez un compteur intelligent ou double flux, vous pouvez opter pour le tarif proportionnel. Avec ce tarif, vous êtes facturé en fonction de ce que vous injectez sur le réseau, avec la garantie que la facture ne dépassera jamais le tarif capacitaire. Le but de ce tarif est de pousser vers une autoconsommation.
La Flandre est déjà passée totalement au tarif proportionnel, de même pour Bruxelles.
Non, l'électricité produite par les panneaux vous appartient et donc vous ne devez pas la payer. C'est d'aileurs pour cela que la technologie photovoltaïque est financièrement intéressante. Cependant même si vous ne consommez que votre électricité, vous aurez toujours une facture d'électricité car votre gestionnaire de réseau continuera à vous faire payer pour l'utilisation du réseau. Vous serez sous le régime de Prosumer.
Oui! Le photovoltaïque est investissement intéressant. La puissance maximale théorique d'un panneau se mesure en kWc (kilo-watt crête). La puissance réelle est plus faible car les conditions extérieurs (position du soleil, inclinaisons, particules,...) influencent les perfomances. Pour une maison en Belgique, on peut considérer que un panneau de 1 kWc produira 900 kWh/an. Les panneaux Trinasolar 395 ont une capacité de 0,395 kWc et une surface d'environ 2m².
Ce qui donne un ratio de 0,1975 kWc/m². Pour une installations de 10 panneaux (20 m²), nous avons une capacité de 395kWc et donc un production de 2844kWh/an. Au prix de 0,3€/kWh, vous économisez donc chaque année environ 850 €. Le coût d'une telle installation est d'environ 5 000€. Vous la remboursez donc en moins de 6 ans, après 10 ans vous avez gagné 3 500€ et 13 600€ après 20 ans. Et si le prix de l'électricité augmente, vous economiserez encore plus !
Oui, l'électricité produite par votre installation est totalement gratuite. Théoriquement, si vous consumez moins que ce que vous ne produisez vous ne payerez plus votre électricité. Cependant, votre gestionnaire de réseau vous demandera de payer certains frais car il reste insdispensable à votre installation, surtout quand elle doit injecter sur le réseau. Il s'agit du statut de Prosumer (producteur-consommateur).
Il existe une primes pour l'installation d'un compteur double-flux de 157€ HTVA (cout du remplacement du compteur double-flux HTVA) pour encourager l'autoconsommation disponible jusqu'au 31 décembre 2023. De plus, une compensation à hauteur de 54,27% du tarif sera octroyée jusque 2023. En 2024, la compensation sera de 0%.
La TVA est aussi passée à 6% pour les panneaux photovoltaïque.
C'est l'installation photovoltaïque qui s'adapte à votre installation électrique et pas l'inverse. Uniquement en cas d'un compteur à cliquet, il faudra le remplacer par un compteur qui peut tourner dans les deux sens.
En effet, lorsque vous produisez plus que ce que vous consumez, votre installation injectera de l'électricité sur le réseau, et votre compteur tournera à l'envers. Pour changer de compteur, il vous suffit de contacter votre gestionnaire de réseau.
Oui. Il existe des composants qui s'adaptent à tous les types de toitures. Cependant, la production dépend de l'orientation et l'inclinaison du toit. Plus votre panneau est exposé aux rayons du soleil, plus il produira. L'exposition parfaite est sur une toiture orienté sud avec une inclinaison 35°. De même, plus la toiture reçoit de l'ombre d'arbres ou d'autres batiments, moins le panneau produira. Il faut donc considérer les alentours de la toiture.
Un panneau a une surface d'environ 2m². Il s'agit donc de la surface minimale requise de toiture sans obstacle. Cette surface ne doit pas être interrompue par une fenêtre ou une cheminée. La plupart des panneaux ont une forme rectangulaire.
Rien du tout. L'onduleur et le panneau viennent sans soucis se fusionner à votre installation. Le seul changement pourrait être votre compteur. Si celui-ci est prépayé, vous devrez le remplacer pour un compteur classique ou intelligent.
En règle générale, ce n'est pas primordial de nettoyer ses panneaux photovoltaïques. En effet, dû à leur position inclinée, la pluie fait le nécessaire. Cependant, dans les zones avec une forte densité de pollution ou encore avec le pollen dans les quartiers plus verts, il est conseillé de laver avec simplement un chiffon doux et de l'eau claire tiède annuellement. Attention, les panneaux peuvent être très chauds et ce sont aussi des objets fragiles, prenez donc toutes les précautions.
Oui, même si vous produisez toute l'énergie que vous consommez, votre installation doit être capable de réinjecter l'énergie sur le réseau lorsque celle-ci surproduit ou lorsqu'il y a un décalage entre la production et la consommation. Si vous voulez augmenter votre indépendance, vous pouvez investir dans des batteries qui sont capables de stocker votre énergie chez vous et donc de ne pas passer par le réseau.
Les panneaux photovoltaïques fonctionnent aussi avec les rayons indirects du soleil. Donc tant qu'il ne fait pas noir les panneaux produisent de l'électricité. Même quand le ciel est entièrement nuageux. Pas de soucis pour la météo belge.
L'électricité produite par les panneaux photovoltaïques est sous forme de courant continu. Pour pouvoir être utilisé dans votre habitation, le courant doit être alternatif. Le travail de l'onduleur est de s'assurer de la conversion entre les deux régimes.
Lorsque votre installation produit plus que ce que vous consommez, une partie de cette énergie et réinjectée sur le réseau. Pour assurer que l'électricité que vous produisez ne vous soit pas facturée, votre compteur tournera à l'envers pour compenser vos futures consommations lorsque vos panneaux ne produisent plus. Votre compteur monohoraire ou bihoraire tourneront à l'envers, attention, cela ne fonctionne pas avec un compteur prépayé (si vous installez du photovoltaïque, pensez à remplacer ce type de compteur).
Les compteurs intelligents quant à eux ne "tourneront" pas à l'envers tout simplement, car il n'y a pas de disque. Ce type de compteur différencie numériquement le courant consommé et injecté de votre habitation. On ne vous fera payer que la différence.
En règle générale, vos panneaux sont assurés comme le reste de votre habitation. Cependant, il faut prévenir votre assureur de la pose de ceux-ci pour certifier qu'ils soient bien compris de la politique d'assurance.
Sur votre compteur électrique, un pictogramme existe indiquant le nombre de phases. Ou sinon en fonction du nombre de fils connectés, 2 pour le monophasé et 3 ou 4 pour le triphasé.
Oui, le service de monitoring sert à ça. Vous pourrez suivre non seulement la consommation, mais aussi vos alertes depuis votre ordinateur ou smartphone.
Cela dépend des marques de panneaux installés. Mais en règle générale, les marques garantissent 85% après 25 ans d'utilisation. Même si les tests et études récentes prouvent que la puissance s'adapte mieux au temps qu'initialement prévu.
Pour les panneaux photovoltaïques, en fonction des marques, ça varie de 25 à 30 ans. Pour les onduleurs, la garantie est généralement de 10 ans.